jeudi 18 octobre 2012

Les échos de la Tribune

Le fond du problème était le suivant :

Si je voulais conserver l'esprit dans lequel j'avais débuté ce projet de circuit, il fallait que les tribunes en réduction placées en décoration conservent l'aspect qu'elles avaient au Mans dans les années 50. 

Quand je dis les tribunes, je suis optimiste. Etant donnée la place dont je dispose sous les combles, il n'y aura qu'une seule et unique tribune et pis c'est tout !

Ceci étant ; la documentation était maigre. Jusqu'à il y a peu, rien à se mettre sous la dent ou alors quelques photographies montrant des tribunes bondées dont on n'aperçoit que vaguement le bout du toit. Puis, récemment voyage à Paris ; passage obligé à la librairie de l'automobile Rue de Rennes (Publicité non rémunérée ! ) et là, youp là boum, trouvaille : Un bouquin sur les 24h du Mans couvrant la période 1949-1959. C'est un gros pavé en anglais (I spique Ingliche Very Ouelle) avec des photographies jamais vues. Notamment celle que voici que voilà ci-dessous :



Et là, une tribune comme j'aime, on la voit pas qu'un peu mon neveu (même le petit haut-parleur sur le côté du toit on l'aperçoit) !

Ainsi donc, en recoupant avec d'autres photos, tantôt induisant, tantôt déduisant, je me suis mis à l'ouvrage. Dans un premier temps, préparer les supports de gradin dans du contre-plaqué de 5mm :


Deuxième temps, pose des "contre-marches" :


Troisième temps, mise en place d'une "joue" latérale pour essai.



Voilà, c'est tout pour le moment, mais c'est promis, dès que çà avance, il y aura des échos de la tribune n°2.

A bientôt, cher abonné !

PS : Si un deuxième abonné se manifestait, il faudrait sans doute que j'augmente mes capacités de production. Ah Dur ! Dur ! 

mercredi 12 septembre 2012

Pas de trêve pour les confiseurs !

Eh oui !

Les vacances sont maintenant bien finies.
Pourtant, pendant les vacances, le slot continue, ça ne s'arrête jamais.

Dans le sous-sol de la maison de mes parents, sur la côte atlantique, je me suis aménagé un genre d'atelier. Evidemment,  pouvoir travailler nécessite d'emmener sur place tout un bazar (peintures, colles, outils, loupes - pour les yeux -, etc...). Mais look un peu par toi même Johnny Boy.

Allez, maintenant, je vous offre la possibilité de vous exploser les yeux pour tenter de découvrir quelles merveilles se cachent dans mon antre. Indice : ça sent la résine.


Bien, comme je suis bon prince, je vais m'approcher un peu. Je ne voudrais pas avoir d'ennui à cause des éventuels décollements de rétine provoqués par une station prolongée devant l'écran de l'ordi.

                          

Ah, j'entends ma mère qui me susurre à l'oreille : "T'es encore en train de bronzer dans ta cave !". Bon, c'est d'accord, j'irai faire trempette sur le coup de 16h 30. Pour le reste, la plage attendra !!!

See you later !

jeudi 19 juillet 2012

Merci Roger !

Voilà, c'est à cause de lui !


C'est en grande partie à cause de  lui que je suis tombé malade ; malade des automobiles et de tout ce qui va avec. Les grandes, les moyennes, les petites et principalement lorsqu'elles sont au 1/32e ou au 1/43e. Il faut bien dire qu'un autre type dénommé Michel Vaillant l'a bien aidé aussi.

A cette époque, notre homme commentait le sport automobile avec l'un de ses compères qui s'appelait François Janin. Mais là, c'est de l'histoire de la télévision dont je vous parle. En 1960, le nombre de postes de télévision en France est sensiblement inférieur à deux millions d'exemplaires (la redevance, elle, est déjà là).

Sur cette photo, en compagnie d'Olivier Gendebien, il teste un des premiers systèmes de transmission sans fil et avec casquette, ce qui lui donne cet air un peu ridicule.

Sa fougue, sa verve et sa faconde (non, c'est pas un gros mot) ont fait que je suis encore malade à ce jour et que selon mes médecins, toute guérison est impensable. Grace à lui, un peu plus tard, j'apprendrai à aimer le Rugby, mais ceci est une autre histoire comme l'a dit Rudyard Kipling.

Merci Roger et "Allez les Petits" !!!

 

vendredi 1 juin 2012

Tout ça me Fascine !!!

Au mans, dans les années 50, sur les bords du circuit, l'on trouvait les fascines. Protections assez illusoires des bords de piste, on en trouvait un peu partout mais principalement au niveau de la courbe Dunlop et dans les esses du Tertre Rouge. Elles ont subsisté assez longtemps si bien qu'il y en avait encore quelques tronçons au début des années 70. Je me suis essayé à les reproduire et voilà ce que çà donne.



Bon, d'accord, c'est pas encore tout à fait çà, mais c'est un premier essai. Ca va s'améliorer mais il ya encore du boulot. Ne s'appelle pas Jean Claude Baudier qui veux. Lui se sert de Spirea Anthony Waterer. Moi, je n'ai que Spirea Japonica (pas d'affolement, ce sont des plantes de jardin). Si on n'a pas deux mains gauches (ou réciproquement) il faut les tresser autour d'alumettes dont on a coupé le bout et encoller le tout. Il vaux mieux rester Zen !!!

A+ (si affinités) !

lundi 7 mai 2012

Là Haut sur la Colline

Qui dit pont, dit montée et descente et donc talus ou petites collines.
Un décor de colline, çà commence toujours par des morceaux de polystirène extrudé de 3cm découpés à la scie proxxon (tiens il faudra la montrer celle-ci !) et collés à la colle PVA. Au bout du compte cela ressemble à çà :






La deuxième photo correspond à une petite mise en situation.

Ensuite il faut bien affiner un peu le relief et donc on met des grands coups de scie par ci et par là pour que cela ressemble à autre chose qu'une carte de l'I.G.N. On rajoute également des petits morceaux qui vont bien.



Puis on commence à mastiquer l'ensemble pour arrondir les angles.

Mise en place dans  le décor réel.
Ensuite, il faut fignoler le relief avec du mastic de rebouchage (en vente dans toutes les bonnes quincailleries). Ce qui permet d'obtenir une grosse masse toute blanche.



Une fois le mastic bien sec, on peut commencer la mise en couleur. Pour moi, ce sera un petit jaune avec un peu d'eau (pour faire lavis, pas pour boire !).




Bon, vu comme çà, il n'y a pas de quoi sauter au plafond. D'autant plus que l'éclairage du grenier n'étant pas au top, les photos sont un peu sombres. Mais bon, faut aussi que j'apprenne à régler ce rotdnudjuu@-! d'appareil photo numérique.

Tiens donc, il y a des morceaux de stands qui commencent à montrer le bout de leurs murets.


La suite au prochain numéro et à la prochaine soif !

mardi 20 mars 2012

Portions en voie d'achèvement

Ce week-end, j'ai pris des photos de quelques portions du circuit qui ont bien avancé ces derniers temps.

Voici la montée vers le pont. La végétation est en place. Il manque un ou deux arbres qui arriveront plus tard. Manquent également quelques raccords au niveau des différents modules de décor mais ces derniers défauts ne sont pas visibles sur le cliché donc on s'en moque totalement. Le pont est terminé avec sa barrière en balsa (il n'est terminé que de ce côté ci).


La montée vers le pont du circuit.
Le côté ouest du pont (dans la descente) est également bien avancé. Les rochers ont été fabriqués avec du polystyrène extrudé recouvert de colle à carrelage étirée au pinceau (bien nettoyer le pinceau sinon il va direct au cimetière des pinceaux). La végétation vient de votre boutique de train miniature préférée et les cailloutis de votre jardinerie adulée (matériel pour aquarium).


Le pont côté ouest
Le même côté en prenant de la hauteur.
A noter que le petit muret maron qui borde la piste a été réalisé en dépron (dans le dépron tout est bon) recouvert avec de l'enduit de rebouchage (ça sert à tout ce machin).

La courbe Dunlop avance également. Je vous mets une petite photo pour vous rafraichir la mémoire parce que j'en ai déjà parlé ici bas.



Pour conclure, en ce moment je travaille sur la partie intérieure de la descente du pont. Je réalise des bordures en carton avec du liège ultra fin collé par dessus. Comme vous pouvez le voir, le relief est également en cours de "gazonnage et broussaillage".


Descente du pont - Partie interne
Ce circuit à l'ait bien beau me direz vous ! (Enfin si vous êtes compatissants). Mais y aurait-il de temps à autre, comme çà par hasard, des petites autos qui roulent dessus. Patience, patience, dirai-je. Tout arrive !

mercredi 15 février 2012

Un peu d'histoire au mans

Voici des photos qui sont très importantes pour moi au plan de la documentation.

En effet, comme je l'ai déjà indiqué, l'esprit du circuit est celui des années 50  au mans ; plus précisément 1954. Pourquoi 1954 ? C'est très simple. D'une part il s'agit de ma date de naissance. D'autre part, je voulais à l'origine me situer davantage dans les années 1970, époque à laquelle je suis souvent allé au mans pour les 24 heures. C'était plus facile, j'avais une nombreuse documentation. Mais, car il y a un mais, les stands de cette époque avaient deux, voire trois étages si l'on prend en compte les tribunes "balcons de ravitaillement". D'où une grosse difficulté car l'emplacement prévu pour les stands se situait au niveau d'une sous-pente du grenier. Pas assez de hauteur. D'où l'idée des stands de 1954, lesquels ne possédaient qu'un seul étage plus une terrasse. Voici donc deux photos de ces stands.



Photo d'une Allard en 1952

Une Fiat au stand en 1953
Outre le fait que ces clichés montrent des voitures peu connues, ils présentent l'avantage d'être en couleur ce qui est peu courant à cette époque. De plus les couleurs semblent assez fidèles ce qui n'est pas le cas pour tous les clichés. On voit donc que ces stands qui n'ont servi que 7 ans (1949 à 1955) possédaient une teinte beige (café au lait !) qui devra être conservée lors  de leur reproduction par mes soins. Ces photos sont d'autant plus rare que    ces stands ont été détruits en 1955, lors du réaménagement du circuit, après le terrible accident ayant causé la mort de Pierre LEVEGH et de nombreux spectateurs.

Allez hop, au travail !


NB : Ces documents ont été repris sur Internet. Si toutefois des ayant-droits légitimes souhaitaient que je les retire du Blog, je le ferai bien volontiers sur demande motivée de leur part.

lundi 30 janvier 2012

La courbe Dunlop

Sur le circuit, cette courbe est une méchante courbe en épingle. Au moins pour la piste intérieure et ceci, toujours à cause du manque de place. Rien à voir avec la vraie. Ces temps ci, j'ai attaqué le décor de cette partie. Il fallait rehausser la passerelle Dunlop pour que toutes les voitures puissent passer. Le décor a donc été réalisé dans du polystyrène extrudé de 3 cm de haut. Voici la première pièce collée sur du carton bois de 4 mm.


Les bords du polystyrène ont été poncés pour donner un aspect arrondi puis de l'enduit tout prêt (enduit de rebouchage) a été mis en surface pour créer un léger relief lorsque je poserai des éléments de décor ou mettrai la suface en peinture.

Le lecteur avisé (et perspicace) notera que l'emplacement de la passerelle Dunlop a été soigneusement repéré.


La pièce est ensuite mise en situation au niveau du circuit. Cela permet de constater que la passerelle Dunlop est un modèle Jouef (immense par rapport aux voitures Jouef au 1/43ème environ) qui me va très bien. Elle est très "vintage" et puisque nous sommes en 1954 (je vous dirai pourquoi plus tard !) elle est tout à fait raccord. Il faudra juste faire quelques modifs et ça sera top nickel (salissures, modifs de la Pub, etc...).


Une ferrari 308 GTB s'est bêtement engagée sur la piste alors qu'elle ne peut pas exister (puisque je vous dis qu'on est en 1954, non mais, m'enfin !!).

Sur cette autre photo, la deuxième partie du décor a été rajoutée (Pièce située avant la courbe). Cela permet aussi de voir que la passerelle est un peu bancale, puisque bêtement, je ne sais qui a oublié de mettre en place le décor, de l'autre côté de la piste.  



Que se passe-t-il ensuite ? Eh bien voilà :



Bon d'accord, la photo n'est pas terrible. On se rapprochera un peu tout à l'heure. Mais çà commence à prendre forme. Les bords du décor ont été peints avec de la peinture asphalte de chez Ara Productions à laquelle j'ai rajouté du sable très fin (Plage de Royan, y a pas, c'est le plus fin ). Les bords ont été peints avec de la peinture texturée Tamya (terre foncée). Ca donne très bien. Les deux morceaux de décor ont été joints avec de l'enduit au niveau de la partie blanche. Puis j'ai rajouté sur le dessus quelques touffes d'herbe et des écorces de bois (sciure). Pour bien voir, il faut se rapprocher.



Voilà, il y a encore du boulot mais ça commence à représenter quelque chose. Il manque des pubs d'époque, des pins parasol (il y en avait au Mans à cette période avant que Nettoyator ne soit passé) et d'autres bricoles. Tiens, à propos de pubs d'époque, une petite dernière pour la route :



Voilà, c'est tout pour aujourd'hui (et c'est déjà pas mal ! ).


jeudi 5 janvier 2012

Voeux

\\\ BONNE ANNEE 2012 ///

à mon lecteur de Clipperton.
(Wikipédia est ton ami)

Aux autres aussi bien sûr !!!