jeudi 17 décembre 2015

La tente des commissaires

Eh oui, en cette époque bénie (avant que le grand aseptiseur n'ait tout aseptisé) de nombreuses tentes, quasiment toutes bâties sur le même modèle, jalonnaient le circuit du mans. Certaines étaient utilisées par les commissaires de pistes. En voici la preuve en noir et blanc. La tente est bien visible en avant de la Delage poursuivie par la Ferrari de Chinetti. Nous sommes en 1949.


Copyright HM Editions

Naturellement, j'ai voulu en mettre une (non pas plusieurs, çà va pas la tête) en bordure de piste pour rester dans l'esprit du début des années 50. La fabrication a commencé par un échafaudage d'allumettes géantes recouvert de papier journal.





Le tout a été assemblé avec de la colle à bois pour les poteaux et de la colle à papier peint bien liquide pour les bandelettes de papier journal. Ensuite, le bas de poteaux a été raccordé à un cercle en carton (de façon à représenter l'embase de la tente) que l'on verra mieux plus tard. Le papier journal a ensuite été recouvert avec un enduit liquide en tube pour gommer l'effet de joints entre bandelettes.




Ceci étant, la partie de décor qui devait recevoir la tente a été préparée. D'abord, peinture couleur sable puis collage de sciure de bois enduite de résine acrylique pour faire bouillasse. Ensuite, mise en place d'herbe en divers endroits. On notera qu'entre temps, la tente a pris une belle teinte blanche.



Voilà c'est pratiquement fini. Sur la photo du dessous, la végétation a pas mal poussée. Une barrière à été rajoutée et d'autres viendront. Le bas de la tente ( partie circulaire) a été peint en blanc et les poteaux en brun foncé. On s'y croirait. Il faudra rajouter du monde et la Ferrari n'a jamais été engagée aux 24 heures mais bon, çà suffit comme çà maintenant, on se calme !


Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui,
M'enfin !

vendredi 13 novembre 2015

Welcome ACO 1954 : Chantier

Bonjour tout le monde,

Encore un gros chantier en cours. Je change de temps en temps, sinon c'est un peu pénible de revenir tout le temps sur le même projet. Mais rassurez vous, au fur et à mesure, il y en a qui se terminent. C'est le cas de la tribune qui fera l'objet d'un nouvel "Echo" prochainement.

Bon, revenons dans le vif de nos moutons. Là, il s'agit du Welcome de l'A.C.O. tel qu'il était en 1954. Pas facile, une fois de plus, de trouver de la Doc. En fait, je n'ai que 4 ou 5 photos. Sur certaines, il est assez visible. Sur d'autres, non.



Sur cette photo, on est en 1949. Heureusement, entre 1949 et 1955, il ne sera pas trop modifié (si, un peu quand même). Il faudra donc faire au mieux en utilisant ma technique favorite : l'induction suivie de la déduction. Voici une première photo montrant la bête de trois quarts avec une légère visibilité de la face côté stands.



L'ensemble a été assemblé en contre plaqué de 5mm. J'aimerai bien construire avec de la carte plastique mais je n'ai pas encore réussi à en trouver qui me convienne. M'enfin, là, je commence à avoir une certaine pratique de Mme Sauteuse PROXXON. Les entourages de fenêtre sont en profilés EverGreen (Oui, j'ai fait pas mal de sciage de profilés étant donné le nombre de fenêtres).



Vue de cette façon, sur la photo ci-dessus, on voit bien la terrasse. Manifestement, il y avait une terrasse assez grande. Sur le cliché en noir et blanc, on voit bien que la terrasse est remplie de VIP (Penser à acheter des VIP au 1/32ème).
    

Sur cette face, qui n'est pas encore peinte, j'ai tracé le côté du stand qui viendra s'y accoler (mettez vos lunettes). On aperçoit également les murets de la terrasse du deuxième étage que je viens de coller. A chaque fois, je mets de la pâte à bois pour masquer les jointures. Sur le cliché d'époque, il y a moins de monde là haut (Peut être des super VIP ... ou pas). 
  

Bon, sur cette dernière photo, tentative de mise en place pour voir ce que la chose donnait dans le paysage. C'est pas trop mal (non, il n'y a pas de colline au mans, mais là, je suis obligé à cause du pont, et pis c'est comme çà et pis je fais ce que je veux, non mais !). Le décor à ce niveau n'est pas encore terminé. Il va subir des modifications dans les tous prochains jours.

A tchao, bonsoir !
See you later !

mardi 20 octobre 2015

Hommage à Hellé Nice !!!

J'ai choisi d'écrire cet article car la vie de cette femme m'apparaît comme fascinante à plus d'un titre et je pense qu'elle reste injustement méconnue.

Hellé Nice (Hélène Delangle de son vrai nom) est né le 15 décembre 1900 en Eure et Loire. Elle est décédée le 1er octobre 1984 à Nice dans un état de déchéance et de misère absolu. Elle fut l'amie (voire plus si affinités) du riche Philippe de Rotschild et d'Henri de Courcelles (pilote comme elle), entre autres personnalités. 

Remarquée par Ettore Bugatti, cette femme athlétique (elle a aussi pratiqué le ski en compétition) a couru en 1931 sur une Bugatti T35C. Au cours des années suivantes, celle qui fut surnommée "Bugatti's Queen" pilota pour Bugatti mais aussi Alfa-Roméo. A cette époque, facilement reconnaissable dans sa voiture bleu clair, elle se frotta aux meilleurs, que ce soient Robert Benoist ou Jean Pierre Wimille pour ne citer que  les français. Elle participe à des courses de côte mais aussi au Rallye de Monte-Carlo.

En 1936, elle participe à un grand prix au Brésil. Alors qu'elle est en seconde position, elle percute une botte de paille à plus de 160 Km/h. Son Alfa Roméo s'écrase dans  les tribunes. Elle est dans le coma après avoir atterri sur un soldat qui en est malheureusement décédé. Elle sortira de l’hôpital après deux mois de convalescence mais cet accident aura un profond impact sur le reste de sa vie.

En 1937, elle tente un retour en course mais n'obtient pas les soutiens nécessaires. Les deux années suivantes, elle participe à des rallyes avec l'espoir de rejoindre l'équipe Bugatti. Hélas en août 1939, son ami Jean Bugatti se tue lors de l'essai d'un véhicule de la marque. La guerre survient. Elle déménage vers Nice où elle achète une propriété. Elle y vivra le reste de la guerre. 

En 1949, le premier Rallye de Monte-Carlo d'après guerre prend son essor à Monaco, ville voisine. Hellé Nice est là pour prendre part à la manifestation. Lors de la réception organisée en prélude à la course, Louis Chiron, pilote de Grand Prix, traverse la salle et l'accuse d'avoir été un agent de la Gestapo pendant la guerre (il a sans doute oublié qu'il avait lui-même piloté pour Mercedes, à une époque où les nazis utilisaient le sport automobile comme un outil de propagande). Louis Chiron ne fournit aucune preuve. Pour autant, l'accusation est là. Elle marque la fin de la carrière de pilote d'Hellé Nice.

Lâchée par ses "sponsors", délaissée par ses amis et connaissances, son amant du moment en profite pour la quitter, non sans emporter avec lui la plus grande partie de son argent. Rapidement, elle doit accepter la charité que lui offre "la roue tourne" organisme d’entraide des anciens artistes en difficulté. Celle qui avait participé avec succès à plus de soixante dix événements au plus haut niveau du sport automobile vivra les dernières années de sa vie dans un sordide appartement des ruelles du vieux Nice.   

Reniée par sa famille (jalousie ?), son nom ne figurait même pas sur le caveau familial du village de Sainte-Mesme. Cette ignominie ne fut (enfin) réparée que le 4 septembre 2010 lors d'une journée souvenir HELLE NICE.

Aucun des éléments de l'accusation de Louis CHIRON n'a jamais été prouvé. Bien au contraire, la biographe Miranda SEYMOUR, dans son livre publié en 2004, précise qu'elle a pu vérifier des documents officiels à Berlin et que les autorités allemandes lui ont confirmé qu' Hellé Nice n'avait jamais été un agent.  
                                                                                          
C'est tout pour aujourd'hui !
M'enfin !



mardi 5 mai 2015

Pit Lane

Hello Tous,

Je suis en train de réaliser les travaux de ce qui sera la pièce maîtresse du circuit, à savoir la ligne droite des stands. Comme chacun le sait, et ceux qui ne le savent pas sont invités à relire les anciens articles, les stands représenteront peu ou prou ceux qui existaient au mans en 1954. Ils étaient comme cela :




Ils possédaient un seul étage et n'ont survécu que sept ans (1949-1955). Entre 1955 et 1956, cette portion de la piste sera  considérablement modifiée suite au terrible accident qui coûtera la vie à Pierre Levegh et à 80 autres spectateurs.

Donc, pour l'instant, voilà comment les choses se présentent :




Vue de loin, çà ressemble à çà.




Et vue de près ( avec la voiture, c'est joli !), çà se présente comme ci-dessus. Sur la longueur potentielle, il faut que je construise trois travées de quatre stands séparées par des bâtiments intermédiaires (travail de ouf !!!). 

Le problème (et s'il n'y avait que celui là, je serai le plus heureux des hommes) c'est l'accrochage des plaques mentionnant le nom de chaque voiture sur le fronton des stands.
En vrai, c'était comme on le voit sur la photo qui suit et qui est de très bonne qualité (agrandissez en cliquant sur la photo).


Copyright Time-Life Magazine
Le problème, vous l'aurez compris, est de reproduire ces gros crochets qui étaient peut-être en béton ???
Une idée, une suggestion ? A vot' bon cœur M'sieurs Dames ! 

A tchao, bonsoir !
M' enfin !





lundi 12 janvier 2015

Meilleurs Voeux

Vive les vœux !

donc par conséquent

<<< Bonne année 2015 >>>

à

mon lecteur des Iles du Jura (Ecosse) 

"Excellent Whisky !!! Hips"

et à tous les autres aussi !!!